Qu’est-ce qu’un OGM ?
Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des organismes vivants dont le patrimoine génétique a été manipulé afin de leur conférer certaines propriétés. On obtient ainsi des plantes tolérantes à certains herbicides (71% des plantes GM commercialisées) ou produisant elles-mêmes un insecticide contre certains parasites (18%), voire cumulant les deux caractéristiques (11%).
Quatre plantes GM sont cultivées en quantités significatives :
• le soja (60 % du total des cultures OGM), le maïs (24%) ;
• le coton (11%) ;
• le colza (5%) ;
Un risque inadmissible
Depuis 1996, les multinationales de l’agrochimie et les Etats-Unis tentent par tous les moyens d’imposer les organismes génétiquement modifiés à la planète entière.
Si leurs bienfaits restent à démontrer, leurs risques potentiels sont eux de plus en plus palpables : diminution de la biodiversité, toxicités sur certains insectes, allergies…
C’est au nom du principe de précaution que depuis 1996, Greenpeace s’oppose aux cultures d’OGM en plein champ. On ne peut tout simplement pas prendre le risque de laisser contaminer l’ensemble de la chaîne alimentaire par une technologie dont les effets à long terme sont si mal évalués !
Les OGM ne sont-il dangereux pour notre santé ?
Plusieurs études récentes pointent au contraire des risques potentiels.
En Italie, des chercheurs ont remarqué que l’ingestion de soja transgénique par des souris induisait des modifications dans les noyaux des cellules du foie. En 2007, une étude réalisée en France par le CRII-GEN (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) a montré que des rats nourris pendant 90 jours avec du maïs MON863, présentent des anomalies au foie, aux reins et au sang qui pourraient être des signes de toxicité. Compte tenu de ces risques, tous les pays devraient appliquer le principe de précaution et refuser que des OGM soient cultivés en plein champ.
Liste des produits contenant des OGM
A voir sur le site de Greenpeace
En France, c’est en 2012, que le « sans OGM » a été finalement défini. Il permet désormais aux producteurs de valoriser leurs produits par l’utilisation d’un étiquetage sans OGM (cf Etiquetage et information du public, y compris pour les produits issus d’animaux nourris sans OGM. Si en France il y a toujours un moratoire pour la culture des plantes OGM, il faut cependant noter que les produits à base animaux nourris avec des OGM d’importation sont pas obligés d’être étiquetés.
Suite de l’article Abeilles ou OGM ?
Cette dernière assure que ces toxines sont particulièrement actives pour détruire les insectes mais inoffensives sur les mammifères et les humains. « Malheureusement, estime le chercheur, ce genre d’expérience n’est pas exigé avant la commercialisation des Ogm pour l’évaluation des risques en Europe ou dans toute autre région du monde ». Outre les consommateurs, c’est aussi et surtout les abeilles qu’il faut sauvegarder. On sait, en effet, que les pesticides pourraient être en cause dans la disparition des abeilles constatées ces dernières années. Depuis 1995, la France en perd un tiers tous les ans, la production de miel a chuté d’autant. C’est pareil partout où les produits phytosanitaires, comme on les appelle, sont utilisés massivement.
Autre menace : selon les associations, la culture à grande échelle en Amérique du Sud du soja GM, résistant au puissant herbicide Round Up, « a favorisé le développement de zones de monocultures qui réduisent la diversité des sources de nectar et de pollen ».